Dans la note de service du 13-7-2021, le ministère modifie l’épreuve terminale de l’enseignement de spécialité langues, littératures et cultures étrangères et régionales (LLCER) de la classe de terminale de la voie générale du baccalauréat.
D’une manière générale, le ministère a décidé de « réduire » la quantité des attendus.
Dans les programmes officiels, il y a 2 œuvres par année du cycle, soit 4 au total et, comme les programmes ne sont pas modifiés, les enseignant·es sont, dans l’absolu, tenu·es de préparer les élèves à l’ensemble des choses.
Or, avec cette note de service, on pourrait penser que les enseignant·es ne sont plus tenu·es de traiter les 4 oeuvres pendant le cycle terminal puisqu’une seule doit obligatoirement figurer dans le dossier désormais. Cela pose donc la question du découpage du travail dans l’année, notamment au troisième trimestre.
Par ailleurs, la note de service modifie la première partie de l’épreuve écrite puisque si elle maintient la « synthèse », la traduction ou transposition en français qui existait auparavant semble disparaître.
Une fois de plus, c’est dans la précipitation que les collègues vont devoir s’adapter et préparer les élèves au baccalauréat tout en restant dans un flou inacceptable.
De plus, ces modifications pourraient conduire à creuser les écarts et inégalités entre établissements, renforçant le caractère « local » du Baccalauréat, contrairement à des épreuves terminales nationales que le SNES-FSU réclame depuis les premiers projets de réforme.