La plupart des lycées constatent déjà que certains élèves, rebutés par la difficulté du programme de la spécialité mathématiques de Première générale, n’envisagent même plus de poursuivre le moindre enseignement de mathématiques en Terminale, qu’il soit en spécialité ou en option. Cela va évidemment avoir une incidence sur leurs possibilités de poursuites d’études.

Pris sur la marge horaire

Et lorsque les élèves souhaitent choisir mathématiques expertes ou mathématiques complémentaires en Terminale, seront-elles vraiment offertes durablement dans tous les lycées ? Rien n’est moins sûr, en particulier dans les lycées de petite taille, puisque les heures doivent être prises sur la fameuse marge horaire censée financer tous les enseignements optionnels, dans le cadre de DHG réduites. Or, certaines classes préparatoires et universités risquent de fortement discriminer les élèves sur l’option mathématiques expertes, d’autres n’accepteront pas d’élèves n’ayant pas suivi mathématiques complémentaires (certains BTS et IUT en particulier). De très fortes inégalités entre les lycées et entre les élèves en perspective…

Par ailleurs, dans ce contexte annoncé de diminution du nombre d’heures de mathématiques dans la plupart des lycées, certains enseignants de mathématiques vont être contraints d’effectuer un complément de service dans un autre établissement ou seront victimes de mesure de carte scolaire.

Le SNES-FSU demande le maintien de trois spécialités en Terminale, l’implantation dans tous les lycées des enseignements de mathématiques, complémentaires et expertes. Il rappelle son exigence de mathématiques pour toutes et tous dans le tronc commun.


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