Au lycée Colbert, où les effectifs (au total et par classe) continuent à être en forte augmentation, de nombreux incidents ont émaillé ces premiers mois. Plusieurs fiches du CHSCT ont été remplies par les collègues pour signaler une réelle dégradation du climat scolaire. L’annonce, juste avant la Toussaint, de l’arrivée d’une dizaine élèves en TSTMG non affectés depuis la rentrée a mis le feu aux poudres.
Suite à une HMIS posée en urgence, les enseignants se sont massivement mis en grève le 12 octobre, et ont été reçus en audience au rectorat le 16. Les belles promesses rectorales n’empêchent évidemment pas la mobilisation de se poursuivre, avec le soutien de deux fédérations de parents. Une lettre avec demande d’audience vient d’être envoyée aux deux maires des arrondissements concernés (3e et 8e), au député et à la Région. Une occupation nocturne du lycée, annoncée par communiqué de presse, a eu lieu le mardi 19 décembre.
Audiences, contact avec les parents et les élèves, expressions publiques : depuis octobre, rien de tout cela n’aurait pu se faire hors du cadre de l’heure d’information syndicale.
Anne-Christine Burlon, S1 du lycée Colbert