Fiche 3 – Des programmes et des pratiques pour émanciper
“Compte tenu de l’évolution réglementaire, le SNES-FSU mènera une réflexion sur les pédagogies immersives en langues régionales dans le réseau public. Cette réflexion peut débuter par un mandat d’étude qui pourra être précédé par l’organisation d’un stage national où la recherche pourra apporter toute son expertise.
Le SNES-FSU réaffirme l’importance des diplômes nationaux et rappelle son refus des certifications. Le DNB et le baccalauréat doivent permettre d’évaluer des apprentissages scolaires.” (p.9)
Fiche 5 – Un collège démocratisant
“Il est nécessaire d’assurer la diversité des LV avec des moyens dédiés pour éviter à tout prix leur mise en concurrence. Dans l’état actuel, les enseignements optionnels déjà existants au collège (LCA, chant choral…) doivent être consolidés, renforcés, pérennisés et surtout financés par une dotation fléchée qui ne doit pas relever de l’autonomie des établissements. Dans la poursuite de son projet de construction d’une grille horaire, le SNES-FSU approfondira sa réflexion sur la place des LCA et des langues rares d’une part et d’autre part sur la proposition d’instituer une option obligatoire financée autour des questions du niveau où elle débuterait et de sa diversification afin de ne pas introduire de filière au sein du collège. Aucun de ces enseignements ne devra conditionner la décision d’orientation vers une des voies du lycée, ni ne créer une ségrégation intra établissement en permettant des regroupements d’élèves par niveau. Dans les établissements où le français n’est que la langue de scolarisation, il faut donner les moyens d’un apprentissage structurant de la langue française en tenant compte du contexte plurilingue, sans baisser les objectifs. Il faut structurer l’élève dans sa langue maternelle, pour le structurer en français. La prise en charge des élèves non-lecteurs et petits déchiffreurs, dans le secondaire, doit être l’objet d’un accompagnement spécifique.” (p.13)
Fiche 6 – Un autre lycée est indispensable
“Il revendique le retour à un baccalauréat conçu comme premier grade universitaire, garant de l’accès à l’enseignement supérieur, avec des épreuves terminales, nationales et anonymes. Les épreuves du baccalauréat doivent être conçues en lien avec les contenus et les méthodes enseignés en classe, et cela concerne en particulier l’oral en langues vivantes.” (p.14)
“Il y a aussi nécessité de dresser le bilan de l’ETLV, qui sert encore trop souvent de variable d’ajustement des services, et impose un exercice complexe de double compétence à des collègues dans leur très grande majorité jamais formé·es. La question de sa suppression se pose, avec restitution de l’horaire élève et professeur à la langue vivante et l’enseignement technologique.” (p.14)
Fiche 7 – Pour un droit au lycée
“Le DNB marque une étape dans le continuum de la formation des jeunes mais ne doit en aucun cas constituer un obstacle à une orientation en Seconde. Le diplôme seul doit valider un niveau d’apprentissage dans toutes les disciplines. Aucune certification (mathématiques, LV, informatique ou numérique, etc.) ne peut y trouver place. Le mandat d’étude sur le périmètre et les modalités des épreuves du DNB doit être travaillé, le cadre de la scolarité portée à 18 ans.” (p.15)
“La continuité des enseignements technologiques, linguistiques et artistiques doit être assurée au lycée par des enseignements de tronc commun qui reprennent les enseignements obligatoires du collège tout en les complétant par un éventail d’enseignements obligatoires et optionnels le plus vaste possible, tous bénéficiant de financements fléchés. Les mandats du congrès de Montpellier qui imposent de choisir une option technologique et une option parmi celles des enseignements artistiques, LCA ou de langues vivantes et régionales, demeurent d’actualité. Ces options doivent être valorisées lors de l’examen terminal du baccalauréat, sans pénaliser l’élève.” (p.15)
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