“Formations formatages”: – Trois possibilités d’action dans cet article : attention, dans certaines académies (Clermont…), le retrait d’un trentième de salaire pour absence au stage commence à être appliqué! – Pour “animer” les “formation” générales à la réforme: un exemple de document de “Questions grains de sable” produit par une section académique (accès réservé aux syndiqués) – “Questions grains de sables” disciplinaires ci-contre : Questions Grains de sable PC Pressions sur l’enseignement dit de “Sciences et Technologie” en cycle 3: Le bloc de 4 heures d’enseignement de Sciences et Technologie en 6ème devient une variable d’ajustement de la gestion des personnels. Les chefs d’établissements espèrent imposer tout et n’importe quoi (dont l’EIST, voir article antérieur) aux enseignants de sciences expérimentales et de technologie. Quelques éléments de réflexions et arguments pour se défendre contre la mise en place d’un enseignement de type EIST imposé : – point important, le décret 2014-940 du 20 août concernant nos ORS précise très clairement (art. 4-II) que nous l’on ne peut pas nous obliger à enseigner une autre discipline ; – le seul texte officiel qui aborde ce type d’organisation, la circulaire n° 2015-106 du 30 juin 2015, précise que “… cet enseignement peut être poursuivi [lorsqu’il a été précédemment mis en place]…” et que “ce choix reste du ressort des équipes” : on ne peut être plus clair ! – l’ensemble des interlocuteurs-injoncteurs entretiennent une confusion ou une ignorance sur les différences importantes entre les démarches des sciences expérimentales (chercher à comprendre les phénomènes naturels) et les démarches technologiques (chercher concevoir, réaliser un objet technique répondant à un besoin), et un déni de l’importance des contenus disciplinaires… – … voire les nient carrément : entendu en stage de formation de la bouche d’un IPR de PC “au cycle 3, il fallait faire du saupoudrage et les connaissances n’étaient pas importantes. Si la notion de cellule n’a pas été abordée, ce n’est pas grave…” – au vu de la réaction de l’IPR voisin de SVT, ce discours n’est visiblement pas partagé… – aucun temps de concertation n’est prévu, temps qui s’avère considérable dans les bilans sur l’expérimentation de l’EIST. Concernant l’organisation des EPI enfin, deux points à noter : – aucun texte n’oblige un enseignant à s’impliquer dans un EPI ; – et la liberté pédagogique s’applique toujours : un chef d’établissement n’a aucun droit à imposer un projet à un enseignant ou une équipe, même en “s’appuyant” éventuellement sur une “décision” d’un quelconque conseil pédagogique.

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