En cette rentrée d’automne, l’administration a fait reposer sur les directeurs-trices de CIO la charge de l’organisation du protocole « renforcé » sans matériel, avec des consignes contradictoires et parfois avec des postes de PsyEN encore vacants. Elle n’a pourtant pas oublié d’exiger des bilans statistiques et des projets comme si de rien n’était. Elle demande également aux DCIO de rédiger un plan de continuité du service, les sommant de faire des priorités sur les priorités, de convaincre les équipes de faire le travail des collègues malades alors qu’ils peinent déjà à accomplir toutes leurs missions.

Le malaise des DCIO est très sensible dans la profession, car les conditions de travail se dégradent, il est de plus en plus difficile d’exercer les missions qui sont les leurs et les tentatives de déréglementation se multiplient.

Le 6 novembre dernier, lors du stage syndical à destination des DCIO, le SNES a proposé une lettre ouverte dans laquelle les DCIO exigent  le maintien du réseau des CIO, une revalorisation du régime indemnitaire, un mouvement national barèmé, des postes à la hauteur des besoins… Cette lettre ouverte sera envoyée au ministère avec un rappel de notre demande d’audience, toujours sans réponse, audience qui aura pour objet l’ensemble de nos revendications, avec un point spécifique sur les DCIO.
Dans les académies, cette lettre pourra être envoyée aux recteurs-trices, CSAIO, DRAIO… accompagnée d’une demande d’audience.