Depuis les décisions du gouvernement sur la gestion de la crise sanitaire, le SNES-FSU et le SNUipp-FSU n’ont cessé d’intervenir auprès du MENJS pour exiger la reconnaissance du travail des psychologues, la défense de leurs droits et l’ouverture de négociations sérieuses sur les conditions de travail.

  • Fin juillet, lors d’une audience avec le cabinet du Ministre, le SNES-FSU a posé la question de l’obligation vaccinale pour les PsyEN. Réponse du Directeur de cabinet : les PsyEN ne seront pas concerné·es.
  • le 5 août, la loi sur la gestion de la crise sanitaire est publiée et les personnels régis par la loi du 25 juillet 1985 sont concernés.
  • le 23 août, le SNES intervient auprès de la conseillère sociale, pour souligner l’absurdité de cette décision.
  • le 8 septembre, lors d’une réunion avec la DGRH, le SNES et le SNUipp développent tout un argumentaire pour montrer l’incohérence des décisions et les conséquences gravissimes pour les personnels et le service public. Réponse de la  DGRH (Direction Générale des Ressources Humaines)  « La loi c’est la loi ».
  • le 15 septembre à Nancy, les premières mises en demeure de présenter son certificat vaccinal arrivent aux DCIO et aux IEN. Il est demandé aux DCIO de relever les certificats et de les faire parvenir à la DRH. La section académique intervient immédiatement pour faire respecter par l’administration ses propres textes. Transmission des pièces à la DRH ou au médecin.
  • Convocations par la DRH des collègues n’ayant pas transmis les documents. Partout, les élus·es du SNES accompagnent les collègues pour éviter la suspension de traitement.

L’interprétation des textes est à géométrie variable !

  • A Nantes, Aix-Marseille, Amiens, Créteil… création d’une adresse dédiée pour envoi des documents à transmettre.
  • A Reims, intervention de la section académique auprès du Recteur après envoi par l’administration d’une liste de collègues n’ayant pas transmis leurs justificatifs, au vu de tous et demande de l’administration aux DCIO de les convoquer.
  • A Bordeaux, réalisation des entretiens, non pas en présentiel par le DRH comme prévu dans les textes, mais par des DRH de proximité au téléphone, parfois proposition d’un poste administratif à la DSDEN sans ordre de mission. Intervention du SNES auprès du Recteur.
  • A Aix-Marseille, mise en place d’un groupe de travail et placement des collègues en ASA tant que des aménagements n’ont pu être trouvés.

Le SNES-FSU se bat quotidiennement pour obliger l’administration à respecter, pour le moins, les procédures qui figurent dans les textes réglementaires et la RGPD. Il accompagne les collègues convoqués afin de protéger leurs droits.

Parallèlement, le SNES a dénoncé la mascarade de concertation organisée par la DGRH.  A aucun moment le MENJS n’a cherché à assouplir ces règles, correspondant davantage à des critères idéologiques qu’à des considérations sanitaires, alors que le ministère de la Justice et même le ministère de la Santé pour l’ASE, apportaient des aménagements dans l’application de la loi du 5 août 2021. Le SNES-FSU a demandé de nouveau une audience avec le cabinet du Ministre en urgence.

Cette rentrée continue à être difficile. L’obligation vaccinale masque et aggrave les conditions d’exercice en CIO et en établissement. Le nombre de postes vacants augmente inexorablement.Nous exigeons un plan de recrutement, la mise à niveau des indemnités des PsyEN et des DCIO, et le dégel du point d’indice. C’est ce que nous porterons dans la mobilisation du 5 octobre avec toute la fonction publique.


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