Son rapport publié le 27 février dernier tente de faire un premier bilan de la mise en œuvre de la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE) et pointe les contractions entre le discours officiel et la réalité. « Il n’y a pas de sélection à l’entrée des filières universitaires », car c’est le « dernier mot au bachelier », répétaient sans cesse les ministres de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale en 2018. Or, la sélection à l’entrée dans le supérieur est bien devenue la norme.

Une formation devient sélective lorsque la demande des candidats est plus forte que la capacité d’accueil de la filière concernée. Cela a été le cas en 2019 pour près de 20 % des formations non sélectives en tension, représentant près de 30 % des candidats admis. Et quand on nous expliquait que les « algorithmes locaux » n’existaient pas, c’était aussi mensonger. Il y a un impératif de transparence, écrivent maintenant les rapporteurs car, non seulement les algorithmes existent, mais en refuser la publication crée un « risque de défiance ».


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