La rentrée 2014 ouvre plusieurs débats sur l’école et en particulier sur l’enseignement du français et des langues anciennes. Le SNES-FSU prendra une part active à ces débats pour mettre ses projets en pleine lumière et peser sur les décisions qui seront prises.
- Définition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture : Le projet du CSP est en rupture profonde avec le socle de 2005. Il met en avant l’obtention, par tous les élèves, d’une culture commune dont la définition est proche du projet de la FSU. Il y a là enfin, une chance de changer l’école mais aussi un risque de retour en arrière si les tenants des « compétences clés européennes » ont le dessus.
- Rédaction de nouveaux programmes pour l’école élémentaire et le collège : Les programmes du collège doivent être en cohérence avec ceux de l’élémentaire mais ne doivent pas correspondre à une fin d’études. Le collège doit rester le premier cycle du 2d degré pour que tous les élèves poursuivent leurs études jusqu’à 18 ans au moins. N’oublions pas le gros enjeu concernant la place des langues et cultures de l’antiquité dans ces nouveaux programmes. Enfin, la question des horaires et des conditions de travail en classe ne devra pas être mise de côté ou laissée à l’initiative locale.
- Débat sur l’évaluation des élèves : il a été ouvert l’an dernier de façon encore superficielle. Pour le SNES, il faut effectivement revoir les modalités et surtout les objectifs de l’évaluation des élèves, en profondeur, et non se contenter de la question : note ou pas note !
D’autres questions sont, pour l’instant, laissées de côté par le ministère. Le SNES-FSU entend bien les imposer. Il s’agit au premier chef de la refonte de la réforme du lycée. En français, il est urgent de revoir à la fois les programmes, les horaires et les sujets du bac. La question de la place de la série littéraire est aussi à poser rapidement, tant la réforme Chatel est un échec sur ce point.