Les métiers de l’éducation sont pris dans un étau d’injonctions diverses et d’attentes aussi fortes que contradictoires. Pourtant les professionnels eux-mêmes sont capables de mettre en ouvre des ressources pour faire du « bon travail » mais les nouvelles pratiques managériales, l’agenda politique des « réformes » compliquent singulièrement la tache. Il y a urgence pourtant à reprendre la main sur le métier, à définir ce que peuvent être les critères de qualité du travail.
« L’empreinte anthropologique du travail sur nos vies vaut bien qu’on lui consacre au moins autant d’attention que celle qu’on accorde à l’empreinte écologique sur la nature » Y. Clot, “Le travail à cœur. Pour en finir avec les risques psycho-sociaux”, La Découverte, 2010