Les violences faites aux femmes sont l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde. Considérées unanimement comme un véritable fléau, les violences sexuelles et sexistes traversent toutes les sociétés, les classes sociales et tous les espaces (privé, travail, école…).
Elles sont systématiquement exacerbées dans les pays en conflits armés où les viols et les meurtres de femmes deviennent des armes de guerre. La FSU exprime sa solidarité internationale avec les femmes palestiniennes et israéliennes victimes d’un conflit sanglant sans précédent, avec les femmes afghanes dont les droits les plus élémentaires sont bafoués, avec les femmes iraniennes et kurdes qui se soulèvent pour leur liberté, avec les femmes du haut-Karabach et plus généralement avec les femmes du monde entier qui résistent et luttent pour des sociétés justes, égalitaires et démocratiques.
La France n’est pas épargnée avec plus de 97 000 viols recensés chaque année, dont 8 000 sur le lieux de travail. Les chiffres concernant les violences conjugales ne diminuent pas et, depuis 2017, 844 féminicides ont été commis. Ces violences sexistes et sexuelles ne sont pas une fatalité et nécessitent des politiques volontaristes et des moyens financiers ambitieux pour les éradiquer. Des lois existent qui obligent les employeurs publics et privés à protéger les victimes mais le gouvernement et la Fonction publique, comme le ministère de l’Éducation nationale ne sont pas à la hauteur. Alors que toutes et tous s’accordent pour exiger 3 milliards dédiés, la France ne dépense que 184 millions d’euros – ce qui constitue son plus petit budget. Aucun dispositif n’est actuellement à l’œuvre ni généralisé pour enseigner une véritable culture de l’égalité à l’École. Il a fallu aussi une détermination sans faille des militant·es de la FSU pour obtenir une cellule d’écoute dans les académies pour les victimes ou témoins de violences sexistes et intrafamiliales. Mais faute de moyens et de volonté, ce dispositif, rendu obligatoire depuis 2018, reste embryonnaire et les employeurs publics freinent pour réellement sanctionner les auteurs et accompagner les victimes.
Dans ce contexte où des personnels sont à protéger, où les élèves doivent bénéficier de formations, où de nouveaux droits sont à conquérir la FSU s’associe à l’appel collectif et unitaire signé par plus de 60 organisations féministes, syndicales et politiques pour réussir la mobilisation du 25 novembre.
Pour connaître les lieux et horaires des manifestations près de chez vous, rapprochez-vous de votre section académique du SNES-FSU.
Dans cet article, vous retrouverez l’ensemble des outils de la mobilisation :
- Les visuels revendicatifs à diffuser.
- Le supplément “femme” de l’université syndicaliste n°839.
- Le tract FSU.
- Le livret FSU pour l’éradication des VSS au travail.
- Le communiqué FSU.
- Le communiqué intersyndical.
- L’appel unitaire.