Malgré les interpellations du SNES-FSU sur les épreuves de langues vivantes au baccalauréat, seules celles de la série L ont été retouchées. Ce qui ne résout en rien les problèmes de fond et d’organisation de l’ensemble des épreuves.
Tout en continuant à exiger des épreuves terminales et nationales, le SNES-FSU demande, comme première étape, des améliorations concrètes des épreuves dès cette année.
Il a construit une intersyndicale qui a demandé par lettre au ministre des consignes publiques ainsi qu’un groupe de travail. Le ministère a répondu favorablement à la mise en place de ce groupe de travail, qu’il est maintenant urgent de réunir. Le SNES-FSU appelle les collègues à ne pas fournir de nouveaux sujets. C’est à l’inspection de mutualiser les sujets déjà construits l’an dernier dans tous les lycées, en créant une banque de données.
Le SNES-FSU appelle également les col- lègues à intervenir en CA afin de faire acter que la responsabilité de l’organisation des épreuves relève bien du chef d’établissement et non des collègues de langues vivantes : www.snes.edu/Modele-de-motion-pour-le-C-A.html
Le SNES-FSU saisira les CTA et CALV dans les académies, et posera des questions au sujet des épreuves de LV en mettant en avant la responsabilité des chefs d’établissement en matière d’organisation des épreuves, en tant que responsables de centre. De manière générale, l’enseignement de langues vivantes a subi ces dernières années des transformations et une forte dégradation des conditions de travail.
Le SNES-FSU en fera l’état des lieux à l’aide, en particulier, d’une enquête auprès des collègues dans la perspective de l’organisation rapide d’états généraux ou d’assises.
Sandrine Charrier et Valérie Sipahimalani