En décembre dernier, le SNES-FSU est intervenu auprès de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle (DGESIP) pour clarifier la situation de l’épreuve écrite de langues vivantes pour les BTS tertiaires.
La réponse est décevante. En effet, la DGESIP ne prend pas en compte les problèmes que nous avons évoqués dans notre courrier : mise en application prématurée de ce dispositif et demande de maintien de sujets écrits spécifiques de langues pour reconnaître la spécificité de chaque BTS. Si cette spécificité est reconnue au niveau de l’épreuve orale, elle ne l’est plus au niveau de l’écrit et contrairement à ce qui nous est répondu, l’arrêté a un impact sur la formation et justifie pleinement un report de sa mise en application au moins pour la session 2023 et non 2022.
Notre courrier a permis d’avoir des précisions sur les modalités de cette nouvelle épreuve écrite au-delà du texte très général qui a été présenté au conseil supérieur de l’éducation. Le dernier paragraphe de la réponse de la DGSIP apporte des précisions sur les consignes qui seront données aux IA-IPR. Nous vous invitons à réagir en envoyant vos remarques à : enseignements.technologiques@snes.edu et à nous faire remonter tout échange que vous auriez pu organiser à titre individuel ou collectif avec vos inspecteurs.
Tous ces éléments nous permettront de continuer à peser pour faire valoir vos demandes et défendre les langues vivantes en BTS.