Avec le Bac Blanquer se mettrait en place une incessante évaluation sous la forme d’une trentaine d’épreuves certificatives réparties sur deux ans. Les second et troisième trimestres de la Première verraient toutes les matières évaluées en ” épreuves communes de contrôle continu “. Il faut ajouter à cela les épreuves terminales (français écrit et oral en première et en terminale deux spécialités, la philosophie et un oral). Au delà des tracasseries administratives (il est prévu d’anonymer les copies même pour les épreuves locales), on se demande quelle souplesse pourront avoir des progressions pédagogiques évaluées pour le bac tous les 4 mois, et comment l’on pourra intercaler des évaluations pour le ” contrôle continu “, comptant elles aussi pour 10 % de l’examen. Quel temps restera-t-il pour faire cours et entraîner les élèves ? Mais le plus grave est le poids donné au local. La note du contrôle continu serait proposée par le chef d’établissement ! Pour les enseignants et les autres personnels : du travail supplémentaire dont le sens n’est pas démontré, et probablement une pression accrue des parents et des élèves à l’évaluation fort bienveillante. Pour les bacheliers, un diplôme construit de telle façon qu’il n’aura pour valeur que celle de la réputation de l’établissement qui l’aura préparé.
Projet Arrêté contrôle continu
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