La lecture scolaire : qu’entend-on par « lecture » à l’école ? Y a-t-il des attendus différents dans le cursus scolaire, notamment pouvons-nous faire une distinction collège/lycée ? Quels sont les objectifs de la lecture scolaire ? Comprendre et interpréter vont-ils nécessairement de pair ? Que penser de l’orientation actuelle des programmes et des pratiques conseillées (ou imposées) par l’inspection, qui consistent à privilégier l’émotion de l’élève-lecteur, à l’interroger sur le « ressenti », quitte à réduire considérablement les exigences en matière d’analyse ?
Les épreuves d’examen, en particulier l’EAF : Devant le constat d’échec de bon nombre d’élèves, nous ne pouvons plus en rester seulement à l’injonction d’une « évaluation bienveillante » qui leurre les élèves sur la qualité du travail produit. Faut-il abandonner ces épreuves (dissertation, commentaire…) ou en modifier le format ? Faut-il des épreuves différentes en fonction des séries ? Que cherche-t-on à évaluer au baccalauréat, autrement dit, qu’attend-on d’un élève, en français, en fin de scolarité ?
L’enseignement de l’orthographe dans le second degré : Le constat de la baisse des performances orthographiques est fait mais quelles solutions pour y remédier ? Le programme du cycle 4 n’aborde pas de front cette question. Celui du lycée l’élude totalement, se contentant du contrôle orthographique dans les écrits d’élèves. Quelles pistes propose la recherche universitaire ? Quelles démarches mettre en place, autre qu’une succession d’exercices variés ?
La journée a été riche en débat et en réflexion. Ces questions vont guider le travail à venir. Les pistes dégagées par ces groupes de travail pourront ensuite être proposées à l’étude de l’ensemble des collègues de lettres syndiqués, sous des formes encore à définir (échanges sur la liste de diffusion, enquête, stages académiques, JRD…).