Les AESH subissent des temps incomplets et des salaires indignes sur lesquels planent les trois jours de carence, le plafonnement de l’indemnisation à 90 % en cas d’arrêt maladie dans une profession très majoritairement féminisée où le salaire moyen est de 900 € par mois. La hausse de la grille de salaire et le maintien de la prime de fonction sont donc des revendications d’actualité. Surtout, les AESH réclament la reconnaissance de leur métier et des conditions d’exercice qui leur permettent d’exercer leur mission dans des conditions dignes, pour elles comme pour les élèves. Cela passe par la fin des PIAL (pôles inclusifs d’accompagnement localisés), des PAS (pôles d’appui à la scolarité) et du multi- accompagnement d’élèves, et par la création d’un corps de fonctionnaires de catégorie B.
Pour toutes ces raisons, le SNES-FSU en intersyndicale continuera à se mobiliser avec les accompagnant·es.
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