Après avoir exposé longuement à l’Inspection Générale de Lettres, en novembre dernier, la situation alarmante des professeur·es de français et de l’enseignement de la discipline depuis la réforme du lycée, le SNES-FSU interpelle directement, par courrier, le Ministre de l’Éducation nationale.

Le SNES-FSU et toutes les organisations syndicales de l’éducation ont rapidement décidé de faire front pour obtenir des ajustements en urgence et une réforme en profondeur des programmes de français en Première, bien trop lourds et contraignants, et des épreuves anticipées, mal pensées et écrasantes.

L’ensemble des organisations signataires demande :

  • des directives nationales au sujet de l’organisation des EAF, appliquées dans la totalité des académies, respectant les préconisations adoptées par le CHSCT-MEN du 3 décembre 2021,
  • une révision de fond des programmes et des épreuves menée en concertation réelle avec les organisations syndicales et les enseignant·es pour la rentrée 2023
  • la suppression des œuvres imposées et de leur renouvellement par quart tous les ans, la suppression de la question de grammaire à l’oral et le libre choix de la méthode d’explication du texte à l’oral,
  • l’extension de la pondération aux heures effectuées en classe de Seconde.

Et dans l’urgence :

  • en priorité l’officialisation d’un nombre minimum de textes à présenter  : 16 en voie générale et 9 en voie technologique
  • le libre choix de la méthode d’explication du texte à l’oral
  • la suppression de la question de grammaire à l’oral

Vous trouverez ci-dessous l’intégralité du courrier envoyé au Ministre.

Le SNES-FSU vous tiendra évidemment informé·es des suites de cette action unitaire. Il maintient la pression sur le Ministère avec l’ensemble des organisations syndicales.


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