Après les mobilisations des 6, 13 et 21 décembre, après la journée de grève CPGE du 15 janvier qui s’était accompagnée d’une grande manifestation à Paris, après les nombreux courriers de collègues, de l’intersyndicale et des associations aux ministres de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur et au premier ministre, après l’avis très largement majoritaire du Conseil Supérieur de l’Education (CSE) du 18 janvier qui s’était très largement prononcé contre les fermetures de CPGE, la ministre Amélie Oudéa Castéra vient d’annoncer, au CSE du 31 janvier, qu’elle avait demandé la suspension des projets de fermetures de CPGE du rectorat de Paris. Le projet de fermeture de la BCPST de Rennes avait déjà été annulé il y a trois semaines.
Le SNES-FSU se félicite de cette annonce. Reste à régler les aspects techniques avec la réintroduction des deux classes de première année dans Parcoursup : l’hypokhâgne de Lamartine et l’ECG1 de Decour. Le SNES-FSU a pris contact avec la Dgesip pour s’assurer que la plate-forme soit mise à jour dans les meilleurs délais. Les DHG des établissements parisiens concernés vont devoir évoluer.
La profession a montré sa détermination à refuser des projets de fermetures qui auraient eu de graves conséquences sur l’avenir des CPGE dans toute la France. Le SNES-FSU continuera d’intervenir pour défendre les CPGE et les collègues qui y enseignent.
Veuillez trouver ci-dessous le dernier communiqué commun de l’Intersyndicale CPGE et de la Conférence des Classes Préparatoires.