Les textes

arrêté du 27 novembre 2017 modifiant l’arrêté du 31 décembre 2015 relatif aux modalités d’attribution du diplôme national du brevet,
note de service n° 2017-172 du 22-12-2017

Organisation

La date et les modalités de l’épreuve sont fixés par le chef d’établissement après avis du conseil pédagogique. Le CA est informé. Elle a lieu entre le 15 avril et le dernier jour des épreuves écrites du DNB. Une convocation individuelle est établie pour chaque élève.

Les modalités

L’épreuve porte sur un «objet d’étude» abordé dans le cadre de l’enseignement des arts ou un projet mené dans le cadre des EPI pendant le cycle 4 dans le cadre des EPI, ou un des parcours éducatifs (parcours Avenir, citoyen, éducatif, de santé et d’éducation artistique et culturelle).
S’il le souhaite, l’élève peut présenter son oral dans une langue vivante étrangère ou régionale enseignée dans son collège, en présence d’un membre du jury de la discipline choisie. Cet effort sera valorisé dans la note attribuée dès lors que le niveau de maîtrise de la langue est atteint
Le chef d’établissement doit tenir compte pour la composition du jury (constitué d’au moins deux professeurs) des dominantes des projets présentés. L’établissement suscite autant que possible la représentation de toutes les disciplines dans ses jurys.
La liste des candidats (date, horaire de l’épreuve, intitulé et contenu du sujet présenté, discipline impliquée, LVER retenue éventuelle, nom des autres candidats dans le cas d’une soutenance collective) doit être transmise au jury 10 jours au moins avant le début de l’épreuve.

L’épreuve individuelle dure 15 minutes (exposé de 5 minutes environ et entretien de 10 minutes avec le jury). Les candidats peuvent choisir de présenter l’épreuve en groupe (3 candidats maximum). Dans ce cas, le temps de l’épreuve se découpe de la manière suivante : dix minutes d’exposé pendant lesquelles chacun des candidats intervient, précédent quinze minutes de reprise avec l’ensemble du groupe. Le jury veille à ce que chaque candidat dispose d’un temps de parole suffisant pour exposer son implication personnelle dans le projet. Chaque candidat dans ce cas est noté individuellement.
Le candidat peut effectuer une partie de sa présentation en langue vivante, étrangère ou régionale, dans la mesure ou cette langue est enseignée dans l’établissement.

Contenu et évaluation

L’épreuve évalue la capacité des candidats à exposer la démarche, les compétences et les connaissances acquises dans le cadre des programmes d’enseignements de l’histoire des arts et des disciplines «qui auront contribué à nourrir cette soutenance».

L’évaluation prend en compte :

– la qualité de la prestation orale du candidat, tant du point de vue des contenus que de son expression et ses capacités de synthèse. La réalisation concrète (production sous forme de projection, enregistrement, réalisation numérique, etc.) ne peut intervenir qu’en appui d’un exposé.
– la capacité du candidat à relier les acquis disciplinaires et culturels à la vision globale, interdisciplinaire du projet.

Les questions lors de l’entretien peuvent porter sur d’autres projets ou sujets réalisés ou abordés lors du cycle 4
L’épreuve est notée sur 100 points (50 points pour la maîtrise de l’épreuve orale et 50 points sur la maîtrise du sujet présenté). La note de service fournit une grille indicative des critères d’évaluation pour la soutenance orale.

L’analyse du SNES-FSU

Cette épreuve complexe dans son organisation – et qui compte autant que deux des épreuves écrites (français et mathématiques) et le double des autres génère de grandes inégalités entre les établissements et entre les élèves, notamment du fait de la diversité des projets possibles (EPI, parcours, HDA) et des grilles d’évaluation (locales). Ainsi, les jurys n’auront, de fait, pas la même ambition pour tous les élèves suivant le sujet présenté : par exemple stage de découverte professionnelle, travail interdisciplinaire, PEAC (qui peut être centré sur une pratique personnelle développée à l’extérieur du collège), ou parcours avenir qui peut porter sur le projet d’orientation de l’élève par exemple…En outre, des difficultés d’organisation sont à prévoir : le chef d’établissement doit tenir compte pour la composition du jury (constitué « d’au moins deux professeurs ») des dominantes des projets présentés, tout en assurant « autant que possible la représentation de toutes les disciplines dans ses jurys ».
A noter : il sera sans doute difficile pour certaines LV de prévoir un jury composé d’enseignants parlant la langue choisie, le cas échéant, par l’élève.
L’autre difficulté que pose la mise en œuvre locale de cette épreuve est la rémunération des jurys notamment dans le cas d’une banalisation. Les heures effectuées en plus de leur service habituel doivent être rémunérées ce que ne font pas tous les établissements.
Les modalités de cette épreuve comme plus largement celles du DNB doivent être revues car elles renvoient au local plus de la moitié des points d’un examen national.

Le SNES-FSU demande

– l’abandon de l’évaluation du socle car il doit rester seulement le principe organisateur des programmes et nʼa pas été pensé comme un outil dʼévaluation ;
– la prise en compte de toutes les disciplines au DNB ;
– un véritable cadrage pour un examen national comprenant des épreuves terminales et anonymes.


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