Généralisée cette année en classe de Terminale, la mise en place de la réforme du lycée génère de nombreux dysfonctionnements, comme on pouvait s’y attendre : augmentation du nombre d’élèves à prendre en charge par chaque enseignant, disparition du groupe classe, emplois du temps kafkaïens, forte hétérogénéité des élèves (en particulier, dans un même groupe de SES cohabitent des élèves qui suivent la spécialité mathématique et d’autres non…), augmentation de la charge de travail…

Alors que nous avions dénoncé les projets de programmes et proposé des amendements lors de la consultation du Conseil des programmes et les nouveaux programmes ont été mis en œuvre sans aucun modification.

Déjà à la rentrée 2018, le SNES-FSU avait écrit au Ministère pour demander des allègements des programmes de certaines disciplines, dont les SES. La demande portait en particulier sur l’excessive formalisation mathématique dans la spécialité de Première.

Ces allègements seraient plus que nécessaires en cette année particulière, où il n’est pas possible de s’appuyer sur les acquis de l’année dernière. Le SNES-FSU a notamment demandé que le nombre de chapitres des terminale évaluables au baccalauréat soit allégée pour la session 2021, de façon à laisser aux enseignants et aux élèves le temps de rattraper ce qui n’a pas été fait l’année dernière. Pour l’instant, cette demande n’a pas été entendue.