Dans certaines académies un nombre important d’élèves étaient sans affectation à la rentrée. Sous-estimation des effectifs notamment en Seconde, résultats au baccalauréat moins bons qu’attendus : si on retrouve des situations que l’on a déjà connues par le passé, le phénomène s’amplifie.
Surtout, les réponses apportées sont parfois inacceptables. Ainsi dans les Hauts-de-Seine, la direction académique a-t-elle décidé, plutôt que d’ouvrir les classes nécessaires à l’accueil des redoublants de Terminale, de proposer à ces derniers un « accompagnement » de 18 heures par semaine dans un lycée du département… par des profs payés en HSE ! À Créteil, pour la troisième année consécutive, des dizaines de classes ont dû être ouvertes en urgence, le rectorat comptant sur une « évaporation des élèves »…
C’est plus poétique que de parler de décrochage !