Le SNES-FSU mènera campagne pour que la situation démographique soit l’occasion d’améliorer l’école. À commencer par rappeler le cynisme de ce rapport qui ne prend pas en compte la suppression massive d’emplois dans le second degré public depuis 2006 alors que les effectifs élèves explosaient : 158 441 élèves en plus, 27 645 emplois en moins dans le second degré public.
La baisse démographique à venir doit être mise à profit pour rattraper le retard d’encadrement et la diminution de l’offre de formation accumulés. Même avec la baisse des effectifs, il faut créer des emplois pour retrouver le taux d’encadrement de 2006. Ce serait aussi l’occasion d’améliorer les conditions de travail et de carrière.
Au-delà des réalités statistiques, le SNES-FSU remettra au cœur des débats les principes mêmes des services publics, accessibilité et égalité comme l’ambition républicaine de lutte contre les inégalités sociales. Le SNES-FSU fera de ces éléments, oubliés de l’équation mais utiles aux populations, des arguments pour mobiliser.