La succession de crises économiques et la concurrence accrue avec le privé qui ampute la mixité sociale ont modifié la population reçue dans bon nombre de collèges publics qui relèveraient aujourd’hui des critères de l’éducation prioritaire.

Aux équipes qui se mobilisent légitimement pour obtenir le label, est trop souvent opposé le gel de la carte qui aurait dû être révisée en 2018. Il existe toutefois des exceptions comme dans le Rhône où trois collèges classés ont ouvert depuis 2017.

Le ministère se montre à la fois frileux face à ce dossier brûlant, tout en semblant préparer une superposition de la carte de l’éducation prioritaire avec celle des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), hypothèse réductrice inadéquate. Le risque de réduire la carte aux seuls REP+ n’est pas écarté.

Le SNES-FSU revendique une politique nationale d’Éducation prioritaire dans un périmètre plus ambitieux que la carte actuelle des collèges et réintégrant des lycées.


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