Après quatre semaines pendant lesquelles se sont mêlés effroi, sidération, colère, espoir, indignation, les urnes vont rendre leur verdict. À l’heure où sont écrites ces lignes, la seule certitude est le nombre record de députés d’extrême droite qui devraient prendre place sur les banc de l’Assemblée nationale. Pour le reste, majorité absolue ou relative, coalition gouvernementale, les hypothèses se multiplient et donnent l’occasion à chacun·e de ressortir ses livres de droit constitutionnel.
Si l’incertitude institutionnelle demeure, il reste deux certitudes politique et syndicale. Dans le champ politique, la victoire des idées d’extrême droite (intolérance, racisme, xénophobie, mesures anti- social, violence etc.) est sans appel. Et quel que soit le résultat, le syndicalisme, en particulier celui du SNES et de la FSU, est, plus que jamais, l’espace de l’action, de la défense individuelle et collective, des luttes et, d’une certaine manière, de l’espoir.
Face au RN, le SNES-FSU sera aux côtés des collègues pour agir et résister collectivement face à un projet aux antipodes des ambitions de l’École émancipatrice. Face à tout autre gouvernement, y compris avec le Nouveau Front Populaire, le SNES- FSU poursuivra les mobilisations car l’histoire sociale nous montre que le progrès social n’a été conquis que par les luttes. Le SNES-FSU sera aussi plus fort de l’implication de chacun·e : se syndiquer, agir dans son établissement, c’est faire vivre notre collectif et incarner la force, l’intelligence collective. Rendez-vous à la rentrée !