L’insupportable discours des soutiens du gouvernement se développe autour deux axes : les organisations syndicales (et en premier lieu la CGT) qui appelleraient au blocage du pays seraient les ennemis du Peuple dont l’avenir serait le seul souci de M.Valls, démocrate convaincu ; ne pas se rassembler autour du parti au pouvoir, ce serait faire le lit de l’extrême droite.
Refleurissent alors les sempiternels arguments du type « les français pris en otage », « une minorité qui veut bloquer le pays », etc…qui n’honorent pas ceux qui les utilisent.
En fait, c’est une minorité qui veut imposer ses réformes : loi travail rejetée par plus de 2 français sur 3, collège2016 soutenue par deux syndicats qui, à eux deux, ne recueillent pas plus de 20% aux élections professionnelles chez les personnels d’enseignement des collèges et des lycées…
Au risque de se couper de sa propre majorité, le gouvernement s’entête dans sa stratégie d’affrontement des forces progressistes qui refusent de livrer ce pays à la dictature de la finance et du marché et portent des projets alternatifs.
Le SNES et la FSU, dénoncent les discours stigmatisants et clivants, habillages médiatiques visant à esquiver les débats de fond quant aux orientations sociales et économiques à prendre. A la place qui est la leur, ils continuent de s’engager dans ce mouvement social salutaire pour l’avenir du pays. Ils s’engageront dans la votation citoyenne et appellent à la manifestation nationale du 14 juin décidée par l’interprofessionnelle.