Fonctionnaires, classes moyennes, retraité·es, classes populaires… toutes et tous se retrouvent puni·es
par les décisions gouvernementales.
Coupables d’être malades, les fonctionnaires se voient puni·es de trois jours de carence et d’une baisse d’indemnisation du congé maladie. Coupables « d’absentéisme ». Un mensonge de Guillaume Kasbarian contre les agents publics, une nouvelle fois jetés à la vindicte populaire, accusés de sécher sciemment et de profiter du système.

Puni·es les retraité·es qui voient la revalorisation de leurs pensions s’éloigner de six mois.

Et c’est l’écologie qui serait punitive ? Un slogan facile, caricatural et moralisateur, empêchant tout débat sur notre modèle économique et social. Mais le terrible bilan des inondations dans la région de Valence, directement liées au réchauffement climatique et à l’activité humaine, souligne que c’est bien l’inaction climatique qui est punitive. Il sera impossible de « s’adapter » dans un monde à +3,1° C.

Les services publics sont à l’os et ne tiennent que par la conscience professionnelle des fonctionnaires. Or, une nouvelle cure d’austérité s’annonce, avec par exemple 4 000 suppressions de postes dans l’Éducation, et l’appauvrissement des fonctionnaires. Parce que nous sommes fier·es d’être fonctionnaires, professionnels de l’Éducation nationale, refusons ces mesures vexatoires et portons nos exigences de ruptures économiques, sociales et environnementales. L’heure est à la mobilisation.