Autorité restaurée du professeur, moyens supplémentaires, discours flatteur et laudateur… en cette fin d’année, le ministre Gabriel Attal tente de se transformer en Père Noël. Mais derrière le paquet cadeau orné d’un ruban pailleté que trouve-t-on ? Des conditions de travail dégradées par la mise en œuvre des groupes de niveau, des alignements qui contraignent les emplois du temps, une surcharge de travail…
Quid des étrennes sonnantes et trébuchantes ? Où sont les moyens pour financer les demi groupes et des classes à 24 élèves ? En revanche, la création des groupes de niveau est un cadeau pour les partisans de l’élitisme et du modèle d’école conservateur. Mais rien pour les autres ! Si ce n’est des paquets qui sonnent creux. Rien pour la soi-disant revalorisation historique tant annoncée. Le Père Noël de la rue de Grenelle a décidé que le dossier salaires était clos. Décidément ce Père Noël a tout du Père Fouettard.
Pour changer notre quotidien, c’est par les luttes collectives que nous gagnerons. Les deux pieds ancrés dans le réel loin de la pensée magique du ministre et de ses effets de com’ avant tout pensés comme des coups politiques. Alors que se dessine un point de bascule dans le modèle d’École, un modèle que nous refusons, un modèle que le SNES-FSU combat depuis toujours, rendez-vous en janvier pour lutter et gagner pour nos salaires et nos métiers !