Variant Blanquer
Alerte nouveau variant d’un virus apparu dans l’Éducation nationale en 2004 ! Recteur récidiviste, puis DGESCO, la souche initiale est allée se renforcer quelques années dans le privé avant de revenir, plus virulente encore, par la grande porte, à la tête du ministère de l’Éducation nationale.
Réalité parallèle
« Cherche ministre et hauts fonctionnaires, bonne connaissance du terrain indispensable… ».
Excédent élève !
Le ministre est à la tâche. Il s’affaire : tantôt écrivain maudit dont l’œuvre ne trouve pas son public, tantôt précandidat qui se construit une stature politique. Et sans vergogne, Jean-Michel Blanquer rend 75 millions à Bercy, énième provocation à l’égard des personnels dont le ministre est coutumier.
Mémoire collective
Après le recueillement vient l’action, le travail pédagogique se poursuivra. Ce travail, patient, au long cours est le sens même de l’engagement éducatif : former les citoyens de demain et cultiver quotidiennement la liberté de conscience et d’expression, faire vivre les idéaux d’une École publique, émancipatrice et laïque.
Trébuchant et dissonant
2000 euros minimum en 2022, en 2024…les promesses gouvernementales s’enchainent et se contredisent. Un peu de sérieux ! Salaires, moyens, nos métiers méritent mieux que ces faux-semblants.
Le masque et la plume
C’est bien connu les devoirs de vacances sont parfois un peu pénibles. Jean-Michel Blanquer a ainsi préféré écrire un livre sur l’école en temps de Covid plutôt que de préparer une rentrée en bonne et due forme.
Surenchère
Les dernières années de quinquennat apaisent souvent la frénésie réformatrice. Avec J.-M. Blanquer, il n’en est rien. Au contraire, plein gaz dans la dernière ligne droite !
Stratégie du chaos
Jean-Michel Blanquer est l’homme des paradoxes. D’un côté, la cohérence idéologique, de l’autre, le manque d’anticipation, la désorganisation imposée aux personnels et aux élèves. À une semaine du début des épreuves, les convocations ne sont pas toutes arrivées et les modalités d’évaluation demeurent floues…
Saccage d’un rite
Non seulement les aménagements ne répondent pas aux inquiétudes des personnels et des élèves mais ils plongeront assurément les jurys dans la même cacophonie que l’an dernier. Depuis des mois, le SNES-FSU, anticipant les éventuelles évolutions de la situation sanitaire, clame la nécessité de discussions sur ces questions, car avant de parler, il faut savoir écouter et débattre.
Le temps des reprises
Le temps des congés communs sera-t-il mis à profit pour anticiper la reprise ou plutôt, les reprises ? Le « Nous sommes prêts » de J.-M. Blanquer adviendra-t-il enfin ? Entre ces deux échéances, ces deux reprises, une date, un symbole, le 1er mai. Comme l’an dernier, malgré les conditions sanitaires, ce moment social nécessaire trouvera des formes diverses pour exister.
Faux plan
Les belles paroles ne suffisent pas à faire oublier l’abandon pur et simple de la revalorisation promise par le ministre, qu’il annonçait comme « historique ». Les mois passent, les promesses trépassent.
Les lois de l’attraction
Seul J.-M. Blanquer se félicite d’une revalorisation « historique » aujourd’hui limitée aux 400 millions du budget 2021. Chacun mesure en regardant sa fiche de paye que des mots ne font pas un plan.
Les grands détournements
Tout concourt à la transformation de nos métiers, à la suppression massive de postes, à la réduction du périmètre de l’éducation prioritaire, à l’individualisation des rémunérations en lieu et place de la revalorisation « historique » promise
Billet d’absence
Contradictions, couacs entre les membres du gouvernement, discours pseudo-scientifiques et vaines arguties… J.-M. Blanquer tolère l’absence des élèves, Jean Castex la recommande ; cela pourrait faire sourire, si les incidences sur le travail des personnels n’étaient pas une preuve supplémentaire du mépris pour nos métiers.
Cash !
Tout ça pour ça ! Grands roulements de tambour médiatiques, voici venir la revalorisation du siècle !
Couvrez ce feu !
À quand des mesures qui respectent les personnels pour assurer la continuité du service public dans ce contexte plus qu’éprouvant ?
Bouche cousue !
On connaissait le nuage de Tchernobyl, respectueux des frontières, s’arrêtant à la limite de celles de la France, on découvre maintenant un virus convaincu du caractère sanctuarisé des établissements scolaires, s’arrêtant à la porte des écoles.
Rentrée sportive
Nous étions présents pendant le confinement, nous le resterons,
Monsieur le ministre, rien ne sert de courir, il faut rentrer à point !
Grâce et disgrâce
Que de louanges sur l’engagement des professeurs n’a-t-on entendues pendant le confinement : soucieux de préserver le lien des élèves avec l’école, utilisant leur propre matériel, ne ménageant ni peine ni temps… Ils ont surtout dû se débrouiller avec les injonctions multiples et contradictoires de l’institution. Le ministre, il y a peu, remerciait les personnels pour leur investissement, se […]
Les jours d’après
Impréparation, improvisation, contradictions, les substantifs abondent pour qualifier la gestion calamiteuse de la crise sanitaire et le plan de retour des élèves en classe. N’écoutant ni Conseil scientifique ni prudence, le ministre de l’Éducation caracole, donne des dates de réouverture des établissements avant la rédaction d’un protocole. Et qu’importe une possible reprise de l’épidémie, il […]