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La publication du programme d’ÉVARS (Éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité), le 6 février, a sonné à la fois comme un soulagement et un moment d’espoir. Soulagement que ce programme soit enfin publié en dépit de l’offensive de l’extrême droite – avec l’appui de l’empire médiatique de Vincent Bolloré depuis plusieurs mois. Voir s’imposer nos principes d’une École émancipatrice, celle qui permet aux élèves de grandir dans leur singularité et ensemble, est aussi un motif d’espoir. C’est la validation de l’intense travail mené par le SNES-FSU pour améliorer ce programme. L’action syndicale paye, comme l’ont montré les premiers bougés dans l’Éducation nationale et la Fonction publique en janvier.
Mais ce ne sont pas les seuls motifs d’espoir de la période. Le congrès de la FSU a permis de concrétiser des revendications fortes en particulier pour la Fonction publique, mais surtout d’acter une nouvelle étape dans la construction d’un nouvel outil syndical. En posant les bases d’une « maison commune » du syndicalisme de luttes et de transformation sociale, ce congrès ouvre des perspectives concrètes : se rassembler pour renforcer le syndicalisme, pour porter plus efficacement les intérêts du monde du travail. Cette étape importante dans l’histoire du syndicalisme doit aussi permettre de faire face aux défis du XXIe siècle : les urgences sociales et environnementales, la menace de l’extrême droite. Elle doit également ouvrir des perspectives de transformation sociale.
L’espoir est là, à nous de le concrétiser !