Impréparation, improvisation, contradictions, les substantifs abondent pour qualifier la gestion calamiteuse de la crise sanitaire et le plan de retour des élèves en classe. N’écoutant ni Conseil scientifique ni prudence, le ministre de l’Éducation caracole, donne des dates de réouverture des établissements avant la rédaction d’un protocole. Et qu’importe une possible reprise de l’épidémie, il se gargarise de chiffres et de prévisions sur le nombre d’élèves qui reprendront le chemin de l’École. Les masques manquent-ils à certains endroits ? Les impensés des objectifs pédagogiques laissent-ils un boulevard aux organisations les plus baroques ?
La conjonction travail en présentiel et en distanciel pèse-t-elle lourd sur la charge de travail ? Que les personnels se débrouillent ! Il en va ainsi des professeurs de lettres en Première, maintenus dans une cruelle incertitude sur le sort de l’EAF. Que peuvent-ils répondre à leurs élèves avec qui ils n’ont cessé de maintenir le lien pédagogique ? Face aux inquiétudes, aux questions multiples et légitimes, le SNES-FSU assure la continuité syndicale, toujours. Il est plus que jamais présent à vos côtés, engagé dans la défense de tous nos métiers, attentif à la santé et la sécurité de tous.
Les jours d’après
21 mai 2020