Le temps des congés communs sera-t-il mis à profit pour anticiper la reprise ou plutôt, les reprises ? Le « Nous sommes prêts » de J.-M. Blanquer adviendra-t-il enfin ? Après le plantage spectaculaire des outils informatiques le 6 avril, le mot de « continuité » prendra-t-il tout son sens le 26 avril ? Le SNES-FSU a fait maintes propositions : discussions entre collectivités et le MEN pour augmenter la capacité des serveurs, abondement du budget du CNED… Seront-elles entendues ? Puis, se posera la question de la reprise en présentiel le 3 mai… selon les prévisions. Les personnels sont certes désireux de retrouver leurs élèves mais veulent aussi des assurances sanitaires. Avec une large intersyndicale associée à la FCPE, la FSU a porté nombre d’exigences : masques, aérateurs, demi-groupes, calendrier précis de vaccination. Le SNES-FSU a réclamé des aménagements de programmes et des examens, pour ouvrir un horizon plus clair aux personnels et aux élèves et des lendemains qui changent.
Entre ces deux échéances, ces deux reprises, une date, un symbole, le 1er mai. Comme l’an dernier, malgré les conditions sanitaires, ce moment social nécessaire trouvera des formes diverses pour exister. Bien que rendu virtuel l’an dernier par les confinements, la force symbolique de ce rendez-vous doit demeurer vivace dans les esprits. D’ores et déjà, des manifestations sont prévues. Quelles qu’en soient les formes, elles doivent rappeler le rôle essentiel de toutes celles et ceux qui par leur travail participent au bien commun.