Les élections des délégué·es élèves, les cours d’EMC ou de science politique pourraient donner lieu à quelques scènes lunaires s’il venait à l’idée des élèves de faire des parallèles avec ce qu’ils et elles voient et entendent de la vie politique. Ministres démissionnaires et, en même temps, député·es qui siègent à l’Assemblée nationale, refus du président de la République d’entendre le résultat sorti des urnes, ministre démissionnaire de l’Éducation nationale depuis plus d’un mois et qui s’adonne à l’exercice très politique de la conférence de presse de rentrée, où elle portera une ligne éducative contestée par la communauté éducative et désavouée dans les urnes… l’ex-majorité présidentielle se voit décerner, sans aucune contestation possible, la médaille d’or du déni démocratique.
Mais ce petit jeu politicien est dangereux. Au-delà des précédents délétères qu’il crée, il sape les fondements de notre démocratie, notamment l’attachement au vote. Mais cette dernière vit aussi par la force de tous ses acteurs et actrices. Associations, syndicats… toutes et tous concourent à la démocratie sociale en portant la voix des citoyens et citoyennes et/ou du monde du travail, avec, comme c’est le cas pour le SNES et la FSU, des exigences de progrès social. En faisant vivre ces collectifs, chacun·e peut donc s’impliquer dans le débat public et contribuer à la vie de la cité, et ainsi faire vivre notre démocratie au quotidien.
(Re)syndiquez-vous au SNES-FSU, rejoignez nos réunions, nos stages pour agir et gagner ensemble ! Très bonne année scolaire à toutes et à tous.