Au lendemain du 3 février, la profession est toujours en attente de réponses de la part de la ministre : réponses sur un projet de réforme du collège, qui remettrait en cause la structuration disciplinaire, réponses sur leurs conditions de travail encore appelées à se dégrader à la rentrée 2015, réponses enfin sur la réforme de l’éducation prioritaire. Force est de constater que le silence du Ministère reste assourdissant face à ces inquiétudes, de même que sur l’urgence d’une revalorisation salariale.
En ces temps de vote de la DHG, les enseignants doivent également se prononcer en CA, souvent dans la précipitation, sur la répartition des IMP (Indemnités de Mission Particulière), alors que le texte les régissant est toujours en discussion. Il est urgent que le Ministère établisse un cadre national pour hiérarchiser ces missions et limiter le pouvoir que la répartition de ces IMP donnerait aux hiérarchies locales sur les équipes éducatives. Le SNES appelle à intervenir en CA pour exiger transparence et dotation à la hauteur des besoins.