Par certains aspects, le début 2025 n’augure vraiment rien de bon. Aux États-Unis, Elon Musk se met au service de l’extrême droite en se lançant dans une vaste entreprise de déstabilisation des démocraties à l’aide d’une de ses entreprises (X, ex-twitter), les autres principaux dirigeants du monde de la tech américaine, tels Mark Zuckerberg, Pdg de Meta (Facebook et Instagram) ou Jeff Bezos, Pdg d’Amazon, font allégeance à Donald Trump, embrassant la même croisade culturelle conservatrice ; en France, le nouveau Premier ministre qualifie les multiples condamnations de Jean-Marie Le Pen de simples « polémiques »… il y a assurément mieux comme début d’année.
Pourtant, comment ne pas saluer le mouvement de solidarité envers Mayotte, comment ne pas se féliciter de l’annulation des 4 000 suppressions d’emplois dans l’Éducation nationale, en grande partie due aux actions portées par le SNES-FSU et de constater qu’après la prise en compte du message envoyé dans la grève puissante du 5 décembre les trois jours de carence ne tiennent plus qu’à un fil… soit autant de raisons d’espérer. Nos mobilisations font bouger les lignes. Elles sont encore nombreuses à venir pour exiger des améliorations salariales, pour supprimer le « Choc des savoirs », pour revenir en arrière sur la réforme des retraites, pour défendre la démocratie. Nos luttes peuvent payer grâce à l’action syndicale. Alors, souhaitons- nous une belle année syndicale et… victorieuse !