Après le succès de la journée du 31 mars qui a marqué le rejet massif de la loi Travail, la manifestation de samedi 9 avril doit être une nouvelle étape dans le rassemblement des forces sociales contre la flexibilité et la précarisation des emplois et pour le renforcement et le développement de droits sociaux nouveaux.
Les personnels du second degré, qui luttent depuis un an pour leur métier, leurs conditions de travail, leur salaires et l’avenir du système éducatif prendront leur place dans ce mouvement aux côtés des jeunes, des salarié-e-s, des retraité-e-s, des chômeurs… Ils seront là pour rappeler aussi les principes qui fondent les garanties collectives : hiérarchie des normes, égalité de droit et de traitement au lieu d’un abandon du niveau national de négociation et d’un contournement des organisations syndicales.
Temps de travail, conditions de travail et de licenciements, apprentissage, formation professionnelle…ces sujets au cœur de la loi Travail nous concernent parce que nous sommes aux côtes des jeunes, parce que la Fonction Publique ne tarderait pas à faire les frais de mesures de même nature.
Le SNES rappelle sa farouche opposition aux sanctions scolaires et aux poursuites judiciaires que le gouvernement entend mettre en oeuvre contre certains lycéens mobilisés. Le gouvernement doit prendre conscience que le passage en force et l’intimidation ne sont pas des méthodes de gouvernement dignes d’une démocratie.
Le 9 avril, mobilisons-nous pour lui faire entendre raison !