Saisi par la FSU, le CHSCTM a émis un avis listant les préconisations pour garantir de bonnes conditions de travail aux enseignants convoqués pour évaluer les épreuves anticipées de français.
Les rectorats doivent en théorie tenir compte de cet avis. Force est de constater que bien peu d’entre eux y parviennent tant l’augmentation du nombre d’élèves rend difficile l’exercice. Cependant, l’exemple de l’académie d’Orléans-Tours montre à quel point l’action syndicale est payante quand elle s’appuie à la fois sur une mobilisation forte et un avis du CHSCT.
Dans l’académie d’Orléans-Tours, on compte cette année 700 élèves supplémentaires en Première générale et technologique. S’annonçait donc une dégradation sensible des conditions de correction et d’examen. Pour les épreuves anticipées de français, le rectorat prévoyait ainsi en janvier dernier une moyenne de 84 copies par correcteur. La section académique du SNES-FSU a alors rapidement alerté les collègues et déposé un avis au CHSCT académique, relayant celui du CHSCT ministériel. Dans le même temps, se sont multipliées les actions collectives à l’échelle des établissements comme des départements. Lors du Comité technique académique du 14 mars, le rectorat a d’abord annoncé un retour aux conditions de juin 2016, concession bien insuffisante.
ALLÉGEMENT DE LA CHARGE DE TRAVAIL
Une pétition intersyndicale signée par les collègues de Lettres de plus de la moitié des lycées de l’académie a permis de maintenir la pression pour améliorer encore les conditions d’examen. Un travail s’est engagé avec le rectorat, les IPR et la Division des examens et concours (DEC) pour aboutir à un allégement de la charge de travail. En audience, le 24 mai dernier, le rectorat s’est engagé à donner des consignes aux chefs d’établissement pour dispenser de surveillance de bac les collègues de français convoqués aux épreuves écrites et orales, et à revoir les situations de ceux cumula