Le ministère a pointé les options latin et grec, bilangues et européennes comme source d’inégalités pour justifier la réforme du collège. Un rapport du CNESCO (2015) a relativisé leur rôle dans la ségrégation intra-établissement, tout en reconnaissant qu’elles sont “marquées socialement et scolairement”. Les EPLE font souvent le choix de ne pas regrouper tous les élèves d’une option dans une seule classe mais les dispersent. D’autres options (CHAM, …) moins médiatisées permettent de contourner de la carte scolaire. En réduisant le nombre d’options et en rendant le recrutement plus restrictif, La Réforme du collège a augmenté leur effet ségrégatif. Leur suppression dans les collèges de l’éducation prioritaire conduit à une baisse de leur attractivité et la fragilisation de leur mixité. Dans ce contexte, le privé joue ses cartes en finançant ses propres options. Pourtant es options ne participent-elles pas à la lutte contre les difficultés scolaires comme les autres disciplines ?