Ces textes sont bien en-deçà des attentes et du projet présenté au Conseil supérieur de l’éducation en novembre : concession aux partisans inconditionnels du socle, le niveau de maîtrise satisfaisant reste à 40 points au lieu des 35 points prévus pour le bilan de fin de cycle. Restent le renforcement du poids des épreuves terminales, auxquelles sont attribués 400 des 800 points (auparavant 300 des 700) ; la réintégration de l’histoire des arts comme possible sujet d’oral ; le retour à des épreuves terminales disciplinaires et un forfait de 10 à 20 points attribué pour la maîtrise des enseignements facultatifs en langue vivante et régionale.

Des sujets zéro de mathématique et de français on été mis en ligne : les évolutions sont mineures.

Le SNES-FSU avait demandé, entre autres, l’abandon du bilan de fin de cycle et la refonte du LSUN, la prise en compte de toutes les disciplines dans le contrôle continu, la réécriture des « sujets zéro» dans le sens des programmes qui permettent aux élèves d’exercer leur esprit critique et leur réflexion, et un véritable cadrage pour un examen national, terminal et anonyme. Pour éviter la hiérarchisation des disciplines, le SNES-FSU avait fait adopter au CSE un amendement pour que chaque épreuve terminale soit notée sur 80. Le ministère ne l’a pas retenu.

Les modalités d’évaluation en collège continuent de poser de nombreux problèmes. Le SNES-FSU appelle à une remise à plat de tous les textes sur l’évaluation.
Textes de référence et analyse du SNES-FSU

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