La décision du Conseil d’État
Le Conseil d’État, par une ordonnance du 15 octobre, suspend le décret du 29 août qui limitait la liste des personnes vulnérables car particulièrement exposées à des formes graves du Covid19 : en l’absence de nouvelle décision, c’est donc la liste des personnes définie par le décret du 5 mai qui doit à nouveau s’appliquer.
Cette décision est un point d’appui incontournable et nous conforte dans notre action pour défendre les droits des personnels.
Les demandes du SNES-FSU
Le SNES-FSU demande donc que les personnels définis comme vulnérables dans le décret du 5 mai puissent travailler à distance ou être placés en autorisation d’absence. Le SNES et la FSU s’adressent au Ministre pour que des précisions sur les modalités d’application soient données rapidement avant le retour des vacances d’automne. |
Un décret qui mettait en danger les personnels vulnérables
Le 29 août, un décret a réduit la liste des personnes vulnérables, c’est-à-dire la liste des personnes particulièrement exposées à des formes graves du Covid19 du fait de leur situation médicale et qui, par conséquent, bénéficiaient d’une protection plus importante (télétravail ou autorisation spéciale d’absence dans l’Education nationale). Le SNES-FSU a dénoncé ce décret : une décision scandaleuse et incompréhensible ! En une nuit, les personnes porteuses de certaines pathologies n’auraient plus été à risque alors que le virus circulait toujours sur le territoire ? Cette décision gouvernementale a été guidée, une fois de plus, par des impératifs économiques plutôt que sanitaires et médicaux.
Depuis le 29 août, le SNES-FSU est intervenu sans relâche pour demander l’abrogation de ce décret, tout en conseillant les collègues concernés au quotidien (aménagement de l’espace de travail, de l’emploi du temps).
Nous mettrons cette page à jour dès que des précisions sur les modalités pratiques auront été communiquées.