L’augmentation du temps de stage au détriment des heures de cours, la fin des grilles horaires nationales, la mise en place de demi-journée d’orientation en classe de 5ème, et l’orientation des filières vers les métiers en tension constituent les “axes forts” de ce projet de réforme.
1/3 des élèves du second degré seraient donc visés, parmi les plus fragiles scolairement et socialement, par cette une diminution de facto du rôle émancipateur de l’école visant à fournir de la main d’oeuvre low-cost aux entreprises et des emplois précaires aux sortants des lycées professionnels.
Au-delà des conséquences sur la voie professionnelle, c’est bien l’ensemble du second degré qui en serait impacté avec notamment des risques de pression sur l’orientation et davantage d’orientations par défaut en lycée général et technologique.
C’est pourquoi après la journée de mobilisation réussie du 18 octobre, le SNES-FSU, avec le SNUEP-FSU et la FSU, appelle à poursuivre la mobilisation ce jeudi 17 novembre.