Mise à jour 24 mai

Le congrès de Paris est fini ! Retrouvez toutes les informations de cette semaine de débats sur le blog dédié congrès de Paris 2021

14 mai

Congrès et confinement s’accordent mal… on s’en est vite rendu compte. Mais, contrairement à Jean-Michel Blanquer, le SNES-FSU sait anticiper, planifier, organiser. La solution de facilité eut été de renoncer et de repousser nos congrès d’un an ou d’attendre la fin de la crise sanitaire. Mais placer sous cloche notre organisation syndicale, mettre à l’arrêt le débat démocratique, ne pas préparer collectivement la suite… il en était hors de question. Les modalités ont dont été adaptées pour tenir compte de la crise sanitaire, mais le congrès national aura bien lieu du 17 au 21 mai, en visio.

Il est l’aboutissement de plusieurs mois de débats dans les sections académiques, auxquels tous les syndiqués ont pu participer.

Dans ce congrès au format si particulier, deux thèmes particulièrement d’actualité seront étudiés :
– un système éducatif pour lutter contre les inégalités et démocratiser
– la syndicalisation.

Retrouvez toutes les informations sur le blog dédié : congrès de Paris 2021 et rendez-vous à partir du 17 mai, sur notre site et nos réseaux pour connaître les échos du congrès !

Retour sur les congrès académiques : assurer la continuité syndicale

Il a fallu imaginer de nouvelles formes d’organisation, changer les dates, réécrire les textes préparatoires, trouver des solutions techniques. Toutes ces décisions ont été prises collectivement, avec l’énergie nécessaire à la réalisation de ces congrès inédits, dans l’urgence, certes, mais toujours en concertation. Les sections académiques, départementales et nationale ont déployé des trésors d’imagination et de réactivité que nous ne soupçonnions pas. À situations exceptionnelles, réponses à la hauteur. Ici, le congrès a été organisé en visioconférence, là, sous un format hybride. Certains congrès, comme ceux de Dijon ou de Poitiers, ont même pu se tenir presque comme à l’accoutumée, dans de grandes salles, avec la distance réglementaire, dans le respect des gestes barrière.

Partout, des débats riches ont été menés, sur les deux thèmes proposés : « Un système éducatif pour lutter contre les inégalités et démocratiser » et « Syndicalisation ». Les différents courants de pensée se sont exprimés et les échanges, parfois vifs, le contexte aidant, ont été constructifs. Car c’est bien là la difficulté : comment tenir compte de ce contexte de pandémie sans qu’il écrase tout, n’accapare le débat, nous empêche de penser et de construire un avenir plus lointain ? Certes, le confinement occupe tous les esprits et s’impose dans les discussions. Mais nous avons pu constater qu’il révèle surtout les dysfonctionnements de notre société qui existaient déjà et qui ne disparaîtront pas automatiquement avec la vaccination !

Les inégalités scolaires, le renvoi au local, les conditions de travail de plus en plus pénibles mais aussi la difficulté à syndiquer, à mener des débats de fond avec les collègues, à concrétiser des actions de masse… tout ceci est loin d’être neuf mais devient criant dans le contexte actuel.

Se réunir en congrès et prendre le temps de débattre pour proposer des solutions à cette situation devenue délétère était donc absolument indispensable. Le processus est enclenché. Il va se poursuivre dans les semaines à venir, avec les congrès académiques qui doivent encore se tenir, jusqu’au 27 avril et le congrès national en mai. Les syndiqués disent tous leur joie de pouvoir prendre ce temps pour réfléchir collectivement, pour imaginer de nouvelles façons de débattre et de militer, pour continuer à bâtir toutes et tous ensemble le SNES-FSU et ses mandats. Confinés, masqués mais pas muselés !