Après les nombreuses annonces présidentielles et ministérielles et dans le contexte d’une rentrée, à bien des égards, particulière, Sophie Vénétitay, secrétaire générale et porte-parole du SNES-FSU, Gwénaël Le Paih et Emmanuel Séchet, secrétaires généraux adjoints du SNES-FSU, sont revenus sur l’actualité éducative et les enjeux de cette nouvelle année scolaire pour les personnels et élèves du second degré.
Cette conférence de presse a été l’occasion de revenir sur les annonces concernant le baccalauréat. Elles sont une avancée à mettre au crédit de la mobilisation sans faille des personnels avec le SNES-FSU.
Le SNES-FSU a rappelé que le dossier des salaires n’est pas clos. Alors que Gabriel Attal aligne les chiffres à longueur de médias, le SNES-FSU s’est employé à les décrypter pour montrer que les 124 euros d’augmentation minimale et sans contreparties englobent en réalité les augmentations socle et le dégel du point d’indice. Et quoi qu’il en soit, une majorité des personnels va perdre en pouvoir d’achat à la rentrée au regard de l’insuffisance de mesures annoncées.
Le SNES-FSU a rappelé son opposition au Pacte : le ministère n’a pas atteint l’objectif des 30% de professeurs pactés et ne souhaite plus communiquer de chiffres. Notre campagne a été entendue par les collègues, nous la reprendrons à la rentrée pour obtenir l’abandon du pacte et le transfert des sommes du pacte sur des mesures salariales sans contreparties.
Le SNES-FSU a aussi pointé les dangers qui pointent sur le collège : la nouvelle 6eme préfigure d’un collège à plusieurs vitesses et les déclarations d’Emmanuel Macron pourraient même préfigurer la remise en cause du collège unique, inacceptable pour pour le SNES-FSU !
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