Vendredi 7 février, journée de réflexion disciplinaire

Matinée : point de situation par Xavier HILL, responsable du groupe SVT (discussions poursuivies en fin d’après-midi) Premier constat, le faible nombre de stagiaires à cette JRD depuis 2 ans. Peut-être est-il lié au relatif “calme” qui concerne la discipline, à une résignation et/ou à une charge de travail importante, en particulier pour les collègues en lycée, à la date et la position par rapport à un we ? Les stagiaires présents se montrent attachés à une organisation sur 2 jours, en particulier en lien avec le Salon d’Ivry (mais d’autres propositions sont aussi suggérées) ; une possibilité serait dans les prochaines années de proposer une autre date, un jeudi par exemple à une autre période de l’année, en complément de l’organisation actuelle. La communication vis à vis de cette JRD semble suffisante, mais la gestion des mails multiples pose aussi certainement un problème. L’actualité récente a principalement été marquée par la mise en chantier des discussions sur le métier et la réécriture des décrets de 1950. De nombreux points, même si le SNES a déjà aboutit a quelques avancées, ne sont toujours pas satisfaisants : prise en compte et listage du “travail invisible” dans les missions “liées” à la mission principale d’enseignement, notion de lettre de mission soumise au vote du CA dans les missions complémentaires, problème de la reconnaissance de complément de service dans une autre commune, du remplacement de la décharge de service par une indemnité, du remplacement de l’heure de chaire par une pondération (encore qu’en SVT, le bénéfice soit, en moyenne, plutôt en notre faveur), l’absence de prise en compte des collègues de collège (excepté les rares collèges en zone prioritaire retenus actuellement)… Certains points sont cependant positifs comme la reconnaissance de la monovalence et des maxima de service hebdomadaires. Concernant l’éducation prioritaire, certaines mesures comme la pondération de 1.1 vont dans le bon sens… mais les inquiétudes demeurent : le nombre d’établissements concernés par ces mesures est largement insuffisant, la pondération risque de ne pas aboutir à une réelle décharge, réclamée dans ces établissements, les problèmes de recrutement ne sont pas résolus… Autre point important de l’actualité, qui va principalement concerner les enseignants en collège, est la réécriture prochaine des programmes du primaire et du secondaire, associée à la redéfinition des cycles (CM1 à 6ème : cycle de consolidation ; 5ème à 3ème : cycle des approfondissements). Le Conseil Supérieur des Programmes (CSP) travaille actuellement sur les programmes de maternelle, du primaire et sur une définition du “nouveau” socle commun de connaissances, de compétences et de culture, ainsi qu’un définition des notions de compétences. L’agenda est très contraint : la mise en place des nouveaux programmes en 5ème à la rentrée 2015 nécessite une écriture avant la fin de l’année scolaire 2014, ce qui semble complètement irréaliste alors que les groupes techniques disciplinaires n’ont toujours pas été mis en place [MàJ 20/2/2014 : la calendrier a été modifié et principalement reporté d’un an concernant la mise en place des nouveaux programmes dans ce communiqué]. Un des enjeux important de cette réécriture risque d’être une nouvelle architecture des programmes sous forme “curriculaire” : définition par objectif des enseignements, définition aussi par cycle. Les modalités peuvent en être très variées, et le SNES restera très vigilant à une définition nationale des programmes, au maintien des examens terminaux, au refus d’une bi- ou même trivalence sournoise imposée par un EIST (enseignement intégré des sciences et des techniques), qui pourrait très facilement arriver, porté entre autre par des courants syndicaux concurrents, dans le cadre du cycle de consolidation en 6ème. Il semble aussi nécessaire que les programmes comportent, outre les objectifs et les mots clefs, les limites à ne pas dépasser (comme dans programmes de lycée). Concernant les “éducations à…”, leur place doit rester en marge voire à l’extérieur de la définition des programmes, principalement du fait du manque de formation des enseignants et/ou de la lourdeur des programmes. Suppression de la note de vie scolaire… enfin ! Attention à ne pas se faire imposer un fonctionnement identique basé non plus sur des notes mais sur des appréciations. La contextualisation des sujets d’examens pose des problèmes et est de plus en plus imposé en terme de “bonnes pratiques”. Si la contextualisation peut être utile dans la construction de séquences d’apprentissage, elle est aussi souvent source de conflits cognitifs dans la rédaction des réponses par les candidats, voire même dans l’évaluation (par curseur : “éléments scientifiques complets” pris en compte mais pas la forme rédactionnelle liée à la contextualisation…). Problème de définition de l’année scolaire, avec pré-rentrée en août les 3 prochaines années : rappel de la pétition en ligne. Un collègue soulève la question de l’expérimentation du passage 3ème -> 2nde (exemple dans l’acad d’Aix-Marseille), en notant la présence de places vacantes en lycée pro et parallèlement les nombreux décrochements en 2nde générale. On ne pourra pas obtenir de bilan avant octobre 2014. La discussion fait apparaître que la parole de l’équipe péda doit rester prépondérante, mais les familles poussent vers la 2nde GT plutôt que vers le lycée pro. Une remarque aussi sur les mini-stages, qui ne durent plus qu’une ½ journée, ce qui est beaucoup trop court. La discussion porte aussi sur l’augmentation de la place des régions dans la définition des offres de formation : N. fait remarquer qu’il faut prendre en compte le fait que la mobilité des catégories SP inf. à Bac+2 reste faible. Liaison collège – lycée en SVT : les collègues de lycée soulignent le manque d’autonomie des élèves arrivant en seconde. On peut se demander si une utilisation un peu plus importante de la tâche complexe en collège pourrait améliorer cette autonomie, mais elle se heurte à de nombreuses difficultés en collège : effectif des groupes (plutôt même des classes), compatibilité avec les programmes, en terme de temps et de contenu,… Discussion sur la fonction de professeur principal et l’heure de vie de classe : fonction de PP peut être imposée par le chef d’établissement ; dans plusieurs collèges, une partie des HVC est rémunérée en HSE, mais souvent aussi cette HVC n’apparaît même pas dans l’emploi du temps des élèves. Dans un établissement, le logiciel Pronote est utilisé par le chef d’établissement pour comparer la notation des classes entre professeurs, et juger d’une sur- ou sous notation des collègues : inacceptable, autant sur des questions de domaine de compétences du chef d’étab. que de la signification de moyennes sur des échantillonnages à l’échelle des effectifs de classes. Après-midi : présentation de Mônica MACEDO-ROUET, maître de conférence en sciences de l’éducation à l’Université Paris 8, sur le sujet : Le multimédia en SVT : comment présenter pour l’apprentissage ? Compte-rendu de cette intervention téléchargeable ci-dessous : Multimédia et apprentissage

Samedi 8 février, journée sur le Salon du Livre d’Histoire des Sciences et des Techniques, Ivry s/ Seine

Matinée : conférence de Eric BRUILLARD, directeur du laboratoire STEF à l’ENS Cachan – IFÉ (Institut Français de l’Éducation) : Enseignants : les transformations du métier à l’ère du numérique Compte-rendu de cette conférence téléchargeable ci-dessous : Transformation du métier d’enseignant à l’ère du numérique Après-midi Poursuite de discussions entre stagiaires sur le Salon Visites libres des conférences et de la librairie du Salon

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