En janvier dernier, alors qu’elle préparait, dans le cadre d’un projet interdisciplinaire sur le thème de l’exil et des frontières, une sortie pédagogique à Calais et des ateliers permettant aux étudiants de rencontrer des bénévoles au contact quotidien des migrants, notre collègue a été livrée à la vindicte sur les réseaux sociaux. Elle a ainsi dû subir les mensonges habituels et les outrances xénophobes de la « fachosphère » et des réseaux « identitaires », bien conformes à la vision réactionnaire et antirépublicaine de l’École portée par l’extrême-droite, pour laquelle la liberté pédagogique au service de l’émancipation de la jeunesse est un principe insupportable. Sophie Djigo a aussi fait l’objet de menaces personnelles qui font suite à la publication d’informations permettant de l’identifier
La semaine dernière, dans le contexte de l’attentat terroriste islamiste, notre collègue a de nouveau été la cible de l’extrême droite sur les réseaux sociaux. Depuis, Sophie Djigo continue d’être prise à partie et jetée en pâture sur Internet. Nous dénonçons ces agissements, dont on sait désormais qu’ils peuvent conduire à encourager les comportements les plus dangereux.
Le Snes-FSU réaffirme son soutien plein et entier à Sophie Djigo. Nous sommes plus que jamais déterminés à faire front contre tous les extrémistes réactionnaires dont l’extrême-droite, vecteurs de haine et de peur, et de défendre une École émancipatrice, ouverte et universaliste .