La grève a réuni aujourd’hui plus d’un collègue sur deux dans le second degré. C’est donc une nouvelle grève majoritaire, la 4ème en un mois en dépit de la communication intensive du ministre de l’Education cherchant à rassurer les enseignants sur les conséquences du projet de retraite.
La mobilisation s’enracine, la colère est réelle et la défiance est profonde. A la contestation du projet de réforme des retraites s’ajoutent les problèmes engendrés par le management, l’alourdissement de la charge de travail, les problèmes de la réforme du lycée.
Les personnels des collèges, lycées et CIO, ont réaffirmé aujourd’hui avec force un message clair : cette réforme des retraites doit être abandonnée car la retraite par points, c’est de la retraite en moins.
Personne n’est dupe des stratégies de division, ou de pseudo-compromis d’Edouard Philippe et les annonces de Jean-Michel Blanquer n’ont convaincu personne. La revalorisation promise n’en est pas une, elle est loin des sommes nécessaires pour dépasser le déclassement salarial de nos professions, elle relève plutôt d’un essai de compensation de la baisse des pensions que provoquerait le projet de réforme des retraites. Un alourdissement des tâches en échange d’une retraite plus lointaine, plus incertaine, voilà la réalité de la revalorisation « historique » annoncée par le Ministre !
Après plus d’un mois de mobilisation, les personnels sont toujours massivement en grève et dans la rue. Leur détermination est intacte. En refusant d’entendre les grévistes, mais aussi le soutien qui s’exprime dans l’opinion publique, le gouvernement joue un jeu dangereux.
Le SNES-FSU exige l’abandon de cette réforme des retraites, une amélioration du système actuel et une revalorisation sans contrepartie. Dès maintenant, le SNES-FSU appelle à amplifier la mobilisation, à participer massivement aux manifestations organisées samedi 11 janvier dans le cadre interprofessionnel