Pour gagner, on continue : en grève le 6 février !


Oui au choc des salaires….


Le 1er février, les personnels ont largement dénoncé le mépris de la ministre pour l’École publique mais aussi les politiques qui organisent une forme de séparatisme scolaire et social. Ils ont réaffirmé leur attachement à l’Ecole publique, laïque, gratuite et obligatoire. C’est aussi la politique menée par Amélie Oudéa-Castéra et Gabriel Attal qui suscite une grand colère chez les personnels. Le dossier des salaires ne peut pas être clos : les mesures prises ne permettent même pas un rattrapage des pertes de ces dernières années. Le pacte n’est pas de la revalorisation, mais une charge de travail supplémentaire et une attaque contre notre statut.


Non au choc des savoirs !


Le choc des savoirs dessine les contours d’une École passéiste et conservatrice. A travers les groupes de niveaux, c’est l’École du tri social qui se met en place. Nous n’avons pas choisi ce métier pour trier les élèves, mettre à l’écart les élèves les plus en difficultés, voire même les élèves en situation de handicap ou allophones ! La mise en place des groupes de niveaux à marche forcée déstabilise aussi les collèges : quoi qu’en dise la ministre, il y a bien des suppressions de dédoublements, d’options pour financer ce dispositif pourtant largement rejeté par les personnels sur le terrain. Cette mise en place à marche forcée est d’une grande violence pour nos collègues qui voient leur identité professionnelle niée. La colère est grande chez les personnels. Après une première journée réussie, pour gagner, il faut continuer l’action et amplifier le rapport de force !

Le SNES-FSU, la CGT Educ’action et SUD éducation appellent à poursuivre et amplifier rapidement la mobilisation pour nos salaires et pour l’abandon des contre-réformes de tri social du collège et des lycées comme les mesures choc des savoirs : soyons nombreuses et nombreux en grève le mardi 6 février.


A Paris, le 4 février 2024