Le mécontentement qui s’était exprimé le 10 Octobre n’a fait que grandir au
fur et à mesure que la politique du gouvernement s’affirmait. Face aux
menaces sans précédent proférées contre la Fonction Publique, le refus de
prendre en considération les questions de rémunération et de conditions de
travail, l’annonce de réformes régressives (lycée, bac…), les personnels du
second degré se sont mobilisés largement, en se mettant en grève pour plus de
40% d’entre eux.
Ils manifestent ainsi leur colère devant les conséquences de ses suppressions
de postes alors que le second degré connaît une augmentation d’effectifs,
devant une politique éducative qui tourne le dos à la démocratisation de
l’accès aux études et qualifications.
Les projets de réforme du lycée et du bac sont emblématiques de cette
orientation, auraient des conséquences lourdes pour les métiers et la réussite
des jeunes des catégories populaires.
Le pseudo dialogue social ne leurre personne et par cette journée, les
personnels ont lancé au gouvernement un sévère avertissement.
Le gouvernement doit l’entendre, conforter la Fonction Publique, à laquelle
est attachée l’opinion publique, engager une nouvelle étape de revalorisation
des personnels du second degré et retirer les actuels projets de réforme pour
une concertation digne de ce nom.