Un tel résultat, supérieur au taux de grévistes du 11 juin, dans un contexte difficile alliant proximité avec la rentrée et campagne ministérielle qui pratique la méthode Coué montre que le refus de la réforme est profondément enraciné dans une profession attachée à la réussite des élèves qui lui sont confiés.
Le SNES-FSU exhorte la Ministre à entendre le message qui lui est ainsi délivré. Il serait illusoire et dangereux de croire qu’un plan de formation imposé et conçu comme un formatage pour répondre aux injonctions de l’administration suffira à convaincre.
La nécessaire réforme du collège ne peut consister, pour être efficace, en un ensemble de mesures et dispositifs rejeté par ceux qui seront chargés de le mettre en œuvre.
En cas de refus de la Ministre de rouvrir les discussions sur l’avenir du collège, le SNES-FSU proposera à l’intersyndicale la date du 10 octobre pour la manifestation nationale à Paris.