Du 22 au 26 novembre, à l’appel des syndicats de la FSU (SNES-FSU, SNEP-FSU et SNUipp-FSU hors de France), les personnels des lycées français de l’étranger sont fortement mobilisés. Un préavis de grève a été déposé pour toute la semaine auprès de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Depuis lundi, de nombreuses actions sont mises en place partout dans le monde : assemblées générales, rencontres avec les autorités diplomatiques, courriers à la tutelle….
L’appel à la grève de la FSU est suivi dans de nombreux établissements du réseau AEFE, avec des taux de grévistes pouvant avoisiner 100% comme au Lycée français de Brasilia ou dans certains lycées en Espagne. Les revendications concernent les carences du dialogue social avec la direction de l’AEFE comme au sein des établissements du réseau, des conditions de travail dégradées durant la crise sanitaire et qui tendent à se pérenniser, ainsi que les insuffisances de rémunération des personnels, qu’ils soient détachés par le Ministère de l’Éducation nationale ou employés en contrat local par les établissements, incluant des blocages de versement de certaines primes.
Les mobilisations en cours sont recensées pour le 1er degré sur le site du SNUipp-FSU et pour le 2nd degré sur le site du SNES-FSU : modalités d’action, taux de grévistes par établissement, photos, motions de grève, etc.
Par leur mobilisation, les personnels tiennent aussi à montrer leur solidarité avec leurs collègues fonctionnaires français du Lycée Franco-Hellénique d’Athènes, en lutte depuis des mois contre un redressement fiscal abusif des autorités grecques qui met en péril l’avenir même de l’établissement.
Les personnels mobilisés attendent des réponses rapides et concrètes lors du Conseil d’administration de l’AEFE du 25 novembre et du Comité technique du 9 décembre. La colère est forte, les réponses doivent être à la hauteur.