#PasDeVagues : l’enquête du SNES-FSU pour comprendre et agir
Grâce à une enquête réalisée auprès de ses adhérents, le SNES-FSU a souhaité mettre des chiffres sur le phénomène #PasDeVagues. 9 répondants sur 10 affirment avoir déjà été confrontés à des situations d’incivilité ou de violence. Trois-quart d’entre eux jugent la réponse apportée par l’administration inadaptée.
Faits minimisés, affaire étouffée, reproches suite à un dépôt de plainte… Les témoignages recueillis par le SNES-FSU dans le cadre de son enquête #PasDeVagues expriment sans fard le malaise des enseignants, face aux phénomènes de violence vécus dans le cadre de leur métier.
Plus d’un mois après l’apparition du hashtag #PasDeVagues, le SNES-FSU a souhaité questionner ses adhérents, pour poser des chiffres sur cette lame de fond, qui a déferlé sur les réseaux sociaux suite à l’agression par un élève d’une enseignante du lycée Branly de Créteil.
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Comprendre et agir
Premier enseignement de l’enquête, qui a recueilli près de 600 réponses : 9 agents sur 10 ont été confrontés plusieurs fois à des situations d’incivilité ou de violence dans le cadre de leur activité professionnelle. 3 sur 10 affirment même avoir “souvent” subi ces situations.
S’ils sont également 9 sur 10 à avoir signalé les faits à leur administration, plus de 8 sur 10 jugent la réponse de leur hiérarchie inadaptée
Méthodologie de l’enquête #PasDeVagues : l’enquête a été réalisée par le SNES-FSU auprès de ses adhérents, via un questionnaire en ligne ouvert du 4 au 11 novembre 2018.
[ENQUÊTE SNES-FSU] #PasDeVagues
2 décembre 2018